En résidence en 2008 et 2009
Le langage chorégraphique de la Cie Tangible tente d’inscrire les corps des interprètes au plus proche des gestes et des usages du quotidien, posant ainsi l’attention sur nos façons d’habiter l’espace de la relation, et sur la possibilité d’insuffler un élan de vie dans les mouvements de tous les jours.
En tant que « praticiens du mouvement », danseurs, acteurs, marionnettistes, musiciens, plasticien les intervenants de la Cie Tangible tentent de s’impliquer dans un mouvement de vie premier, invariant, collectif, quotidien, pour en extraire une danse, un bal qui n’est autre que la combinaison et la mise en lumière de tous ces mouvements fondamentaux. Il s’agit alors de malaxer la matière pour en faire surgir ce qui est en rapport au réel, au tangible.
Le corps au centre du manège urbain devient le projecteur des espaces à voir ou à revoir.
La compagnie propose pour chaque représentation une mise en espace renouvelée, laissant émerger une narration propre à chaque lieu investi, autant dans l’enceinte d’un théâtre que dans un espace public : rue, gare, quai, écluse, grange… L’espace lui-même devenant scénographie.
Il s’agit alors d’intégrer à l’intérieur même du principe d’écriture, des espaces in-situ, où des choses se tissent dans le présent de la représentation, et peuvent se jouer selon l’inspiration de chaque lieu.
La création : La traversée des faux plis de Edwine Fournier
Exploration visuelle et charnelle, parcours de matières dans un espace quotidien : un immense étendoir à linge. Il s’agit de modeler, à travers les explorations de chaque matière étendue, comme des masques à l’échelle du corps, une danse porteuse de ce qui se cristallise à l’abri des replis du linge : les faux-plis, le passé, les histoires et les espoirs de chacun…
« La Traversée des faux plis » (1re version) : bande-annonce from Tangible on Vimeo.
Les suivre : http://tangible.free.fr/